95-02-09 | Salle Victoire Montpelier, France |
Unverified |
Setlist: 01. Eternal Life 02. So Real 03. Lover, You Should've Come Over 04. Hallelujah / I Know It's Over 05. Kanga Roo 06. The Way Young Lovers Do | Notes: incomplete setlist. known songs taken from the except review below. the last 2 tracks definately played last. Excerpt of french review from article 'Get Your Soul Out' by Philippe Perret from the 18th issue (mars/april 1995) of the French music magazine L'INDIC (Philippe travelled in the tour bus with Jeff and crew for four of the february concerts 1995 in France): Jeudi 9 février - Montpellier Montpellier, ville du sud en constante mutation qui génère une activité culturelle et rock en particulier, très vivace. Le concert a lieu à Victoire 2, une salle pas particulièrement accueillante et qui manque de chaleur. Pourtant, à peine Jeff et le groupe entrent sur scène, on ressent quelque chose de fort et d'inexplicable. L'attention est plus grande, le public réagit instantanément et communique réellement avec la musique. Silencieux, les yeux rivés sur Jeff lors des passages calmes et introvertis ou totalement déchaîné lorsqu'il se retrouve pris dans le tourbillon sonore d'Eternal life ou Kangaroo. L'ordre des morceaux n'est pas le même que la veille : "Chaque soir est différent. Il n'y a pas de liste établie. De même que chaque chanson est jouée différemment selon l'atmosphère et l'humeur". Les titres s'enchaînent. Des versions époustoufflantes, tendues à l'extrême de So real et Lover, you should've come over. Pour contrebalancer cette tension, Jeff dialogue et plaisante avec le public, répondant du tac au tac. A un imbécile "Tim Buckley !", il rétorque un cinglant "You're at the wrong concert, baby !". Il rejette toujours assez vivement toutes les comparaisons avec son père. "J'espère que les gens n'oublieront jamais Tim. Car ils ne le peuvent pas ! Mais je n'écoute pas ses disques pour avoir de l'inspiration. J'ai d'autres héros !". Vient Hallelujah entrecoupé d'un couplet tiré du I know it's over des Smiths, l'un de ses groupes favoris. Il cite d'ailleurs fréquemment Johnny Marr parmi les guitaristes qui l'ont le plus influencé. Le concert se termine, comme la veille, par Kangaroo. Mais alors que les roadie commence à éteindre les amplis et que les lumières de la salle se rallument, le public, encore sous le choc de ce concert "magique", ne cesse de hurler et d'applaudir. Tant est si bien que Jeff revient. Il remercie encore et encore. Il est sincèrement touché par cette marque d'amour. "Tout ce que je peux espérer du public, c'est qu'il sourit, qu'il crie... Alors, je dis merci et je les crois totalement". Il se livre à quelque pitreries. Parodiant un tube dance du moment ou jouant un intro des Stooges. Et se lance dans une version échévelée de The way young lovers do. "J'ai repris cette chanson car un jour Michael m'a dit qu'il avait rêvé que nous la jouions tous les deux. Donc, je l'ai fait ! J'ai réalisé après coup que certains pouvaient trouver présomptueux de s'attaquer à un tel morceau. Mais finalement, ce n'est qu'une chanson... Elle sonne un peu jazzy car à l'époque, j'écoutais du jazz à longueur de journée". Acclamations. Jeff sourit, lance un dernier "Bon rêves !" et s'en va. On le laisse partir à contre-coeur. |